Depuis le 11 février 2017, une nouvelle exposition temporaire est présentée au premier étage du musée de l’île d’Oléron : « Oléron-Continent » les liaisons maritimes du Moyen-Âge à nos jours.
Par sa nature, sa situation géographique, l’île d’Oléron a vécu durant des siècles dans un relatif isolement. Pourtant, dès le Moyen-Âge, les habitants ont développé grâce à la richesse de leur production un commerce actif avec le continent ainsi qu’avec l’étranger.
Soumise à des liaisons aléatoires au XVIIIe siècle, l’île d’Oléron connaît une amélioration de sa desserte dans la seconde moitié du XIXe, desservie avec une régularité plus grande et une vitesse accrue. La fréquentation de l’île est alors croissante et les premiers touristes sont accueillis en plus grand nombre. Les compagnies privées développent leurs activités en se partageant le marché des passages.
Dès 1875, les ingénieurs, dont notamment Jules Ferry d’origine saintongeaise, imaginent des projets de liaisons fixes liés à l’amélioration des voies de communication mais ils échouent pour des raisons financières.
Vers 1930, pressentant que le territoire peut prendre au point de vue touristique un essor considérable la Fédération des Groupements d’Intérêts Economiques Oléronnais et la Société parisienne des « Amis d’Oléron », s’emploient à promouvoir l’idée de la construction d’un viaduc. Le Conseil Général émet alors rapidement le vœu que l’île d’Oléron soit reliée par un viaduc.
La construction d’ouvrages fixes à Ors et Le Chapus en 1937 conduit à la mise en service de péniches puis de bacs après la seconde guerre mondiale facilitant ainsi les liaisons. Le développement économique de l’île d’Oléron durant la période de prospérité des années 50 et l’afflux de touristes exigeant des liaisons plus fréquentes amènent le Conseil Général à décider la construction d’un pont qui sera inauguré le 21 juin 1966.